Les natures mortes de repas sont fréquentes dans la nature morte hollandaise des XVIIème et XVIIIème. La nouvelle richesse des grandes villes portuaires permet de faire venir des objets précieux (porcelaine chinoise que Delft imitera) et des mets raffinés.
La table hollandaise devient le symbole de l'accession à la richesse d'une bourgeoisie orgueilleuse et sûre d'elle-même.
Natures mortes de repas
Dans les tables hollandaises, les fruits de mer, richesse liée au port, sont omniprésents. On trouve souvent des coquillages exotiques d'une taille hors du commun qui orienteront la nature morte vers la "curiosité" un peu plus tard.
Les pommes tant aimées de Cézanne et les lourdes étoffes renvoient, elles, à la richesse terrienne du XIXème siècle Français.
Ces natures mortes gorgées de plis n'ont plus rien à voir avec la frugalité minérale des tables hollandaises du XVIIème évoquées dans cette mise en scène :